La vie apporte son lot d’épreuves plus ou moins difficiles. Bon nombre d’entre nous ce sont un jour retrouvés, ou se retrouverons, à un carrefour avec l’envie de tout recommencer différemment, de reprendre leur vie en main.
Les témoignages qui parlent d’une renaissance grâce à l’activité sportive sont nombreux. Le sport peut devenir un exutoire et un support pour se relever, mais comment ?
La musculation nous aide à reprendre confiance en nous
C’est certainement la première chose qui nous vient à l’esprit quand on évoque ce sujet. Un joli corps permet de se sentir mieux et d’avoir davantage confiance en soi.
Au delà de l’aspect proprement esthétique, la musculation permet de se fixer des objectifs, de les atteindre et de gagner en compétences. Ces trois phases sont des éléments indispensables pour apprendre à se faire confiance à nouveau.
Une bonne estime de soi accroît notre capacité à mobiliser nos ressources. Elle nous aide à nous relever plus facilement d’un mauvais pas. Elle nous donne le sentiment de comprendre le sens des épreuves traversées. Accepter ce qui nous arrive, c’est se donner le pouvoir de transformer les choses à notre avantage. «
Extrait de « Et si je croyais en moi, Provoquer sa chance mode d’emploi« , Gilles Noblet, (Eyrolles éditions), 2013
Inévitablement une personne qui a confiance en elle dégagera une aura, sera davantage écoutée et prise au sérieux. Comme on le dit souvent « le positif attire le positif ». Ceci est valable dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle.
La musculation nous aide à reprendre le contrôle
L’être humain à besoin de sentir qu’il contrôle sa vie, hélas nous ne pouvons pas toujours tout maitriser et parfois, nous avons le sentiment que la vie nous échappe.
Reprendre en main sa santé, son alimentation, « s’obliger » à aller s’entraîner plusieurs fois par semaine. C’est en quelques sorte reprendre le dessus sur la vie !
Œuvrer pour « un corps sain dans un esprit sain » ! Finalement la santé de l’esprit et la santé du corps sont aussi importantes l’une que l’autre et interdépendantes.
La musculation renforce le corps et l’esprit
Parce que pour soulever la barre il faut puiser dans ces ressources, parce qu’en musculation on ne peut pas s’écouter, nous devenons peu à peu des guerriers et guerrières. La douleur physique, le dépassement de soi, nous renforce psychologiquement. Cette force est alors transposable dans notre vie quotidienne et nous permet de prendre plus de recul sur la vie. Nous sommes plus aptes à surmonter les épreuves de façon objective et avec discernement.
Quand les hormones s’en mêlent
Le sport est générateur de bien-être grâce à la sécrétion d’endorphines. Une pratique régulière entrainera une sphère positive !
Les endorphines sont également des alliées de taille pour lutter contre le stress, l’anxiété, la dépression et permettent de retrouver un sommeil apaisé.
Le sport engendre également la production de dopamine qui provoque une sensation de plénitude et d’euphorie !
Nous pouvons donc conclure que le physique et le psychisme sont profondément liés, ils évoluent en symbiose et de façon indissociable. Voici quelques témoignages de personnes qui ont réussi ce défi de vie : reprendre le dessus et devenir plus forts.
Comme le disait notre regretté Nelson Mandela : « Dans la vie, je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »
Quelques témoignages :
De la paralysie au Powerlifting
A l’âge de 26 ans, suite à un accident, j’ai été paralysé durant 8 mois, je ne pouvais plus bouger ! Je venais de louper la signature d’un contrat professionnel de rugbyman à une semaine près, » la tuile » ils appellent ça.
Par Mamadou Ndiaye, 30 ans
J’appelle cette période « Je n’ai jamais été autant au fond du trou de toute ma vie ». À mes yeux, c’était l’ultime chance de faire quelque chose que j’aime vraiment dans la vie.
Une fois remit, je me suis dit que je ne pouvais pas passer de 100 m en 10 secondes, à complètement essoufflé en montant 6 étages.
Quitte à être en vie, autant ressembler un minimum à quelque chose.
Ça m’a transfiguré, j’ai eu la force de me révéler, de devenir celui que je me voyais être, celui que je ne m’autorisais pas à devenir. De là, est née la volonté de devenir fort (merci l’esprit de powerlifting) dans la tête, dans le cœur, tout en conservant mon empathie.
Je ne souhaite à personne de se sentir de détruit comme je l’ai ressenti.
Mais je souhaite à tout le monde de se sentir grandi comme ça m’a grandi.
Ce changement m’a amené ma femme, une petite fille magnifique, et récemment, mon futur métier, et des projets professionnels.
Je suis toujours « en plein four » comme je le dis souvent, mais la différence entre maintenant et avant, c’est que je ne suis plus sur le bord du rivage à regarder les bateaux prendre le large, j’ai enfin pris mon bateau et j’affronte la marée.
Alors juste pour ça, oui pour moi, c’est le meilleur sport du monde.
Par effet indirect, ça a transformé toute ma vie
Instagram : La positivité_sombre
La musculation pour rémission
J’ai été diagnostiquée d’un cancer du sein en décembre 2015 à l’âge de 50 ans. Deux mois plus tard, j’ai subi un curage ganglionnaire suivi d’une chimiothérapie et de rayons qui ont duré jusqu’en juin 2016.
Pascale, 54 ans
J’ai pris du poids du fait de mon inactivité et de la prise de cortisone et hormonothérapie. J’avais également des douleurs dans le bras dues à un lymphoedème.
J’ai repris mon travail à mi-temps thérapeutique en mai 2018.
C’est en voyant un reportage à la télévision, durant la période d’octobre rose, sur un groupe de femmes ayant traversé la même chose qui avait intégré un club d’aviron que j’ai eu un déclic.
Mon kinésithérapeute m’a orienté vers des exercices appropriés. Je suis bien équipée chez moi car mon mari fait de la musculation depuis des années.
Il m’a beaucoup soutenu, coachée et nous avons lu ensemble pas mal de témoignages sur internet donc j’ai mené cette pratique de mon propre chef.
Je regrette vraiment le manque d’accompagnement de l’équipe médicale sur le sujet.
Heureusement que je suis d’un caractère déterminé et que je me suis toujours entretenue que ce soit au niveau du sport ou de l’alimentation. Même si, suite à la maladie, j’ai pratiqué la musculation bien plus intensément. M’inscrire sur un groupe Facebook parlant de musculation m’a beaucoup apporté.
À ce jour, je vais sur mes 54 ans et j’ai retrouvé la pêche et le moral surtout. Physiquement, je n’ai pratiquement plus mal au bras. Se remuscler à été très important et ça m’a redonné confiance en moi.
Pour conclure, je dirai que le corps médical aussi compétent soit-il ne se contente que des résultats de la prise en charge de la maladie avec les traitements, mais pas de la qualité de vie à côté. Pourtant, elle contribue tout autant à la guérison. Si on n’est pas bien soutenu, accompagné, c’est beaucoup plus dur.
Le sport ou juste une activité physique est primordial pour le bien-être et la santé, on se sent tellement bien après une séance !
Un nouveau corps pour un nouveau départ
De l’âge de 10 ans à l’âge de 17 ans, j’ai toujours pratiqué une activité sportive.
Suite à ma première grossesse, j’ai réussi à retrouver ma ligne rapidement. J’ai pu mener de front des projets professionnels et personnels.
Hélas, certaines épreuves de la vie ont eu raison de mon moral et je me suis isolée peu à peu. J’ai pris du poids, beaucoup de poids, jusqu’à 110 kg.
Le déclic est venu d’une photo, je ne me reconnaissais plus. Ce n’était pas moi, la Tracy sportive et pleine de vie.
Je me suis reprise en main et, avec du sport et une alimentation saine, j’ai réussi à perdre 25 kg. Je rayonne, je me retrouve.
Je me suis lancée le défi de passer le concours d’entrée à la formation d’éducateur sportif un BPJEPS. En voyant les autres participants j’ai fortement douté, ils avaient tous un physique au top et je ne me sentais pas à la hauteur. Malgré encore 10 kg en trop, je réussis mes tests et mon rêve se réalise. Ma formation se passe très bien et, malgré une seconde grossesse, je la termine avec succès. En mars 2018, je suis diplômée éducatrice sportive tout publics.
Suite à la grossesse, j’ai à nouveau du poids à perdre mais je suis motivée et confiante.
Mon bébé a 8 mois… Je l’allaite toujours mais j’ai décidé de reprendre une alimentation plus équilibrée et surtout de reprendre le sport qui fait vraiment partie de ma vie.Tracy, 27 ans. Maman de deux enfants de 10 ans et 8 mois
Enfin tout cela pour vous dire que tout est possible dans la vie il suffit de le vouloir…
J’ai un mental en acier…
Il faut Croire en soi…
Ton corps est capable de TOUT c’est ta tête qui gère.
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